Un accident de cheval évité à Plaisir
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Le 9 septembre 1911, Albert Hautelin, âgé de 32 ans, cultivateur au hameau des Petits-Près, commune de Plaisir (Seine et Oise) ramenait avec son cheval un pressoir qu'il était allé chercher aux Clayes lorsqu'en arrivant au carrefour des routes de Neauphle et des Petits-Près, sa monture a tourné trop à court et la roue droite du véhicule ayant heurté le trottoir, la secousse a fait tomber lui et son enfant de 4 ans, dans les brancards.
Albert et son enfant ne pouvaient pas descendre sans risquer de se faire écraser par les roues, le cheval se dirigeait au grand galop vers la gare de Plaisir. Julien Cotin, surveillant de l'asile des Petits-Près à Plaisir, qui se trouvait près de la porte d'entrée de l'asile, s'est élancé à la tête de la monture qu'il a put arrêter après avoir été traîné sur un parcours d'environ vingt mètres. Il a eu la main droite éraflée et il a risqué de se faire écraser par les roues du pressoir.
Les trois témoins de la scène qualifiée d'acte de courage sont Désiré Bogard, âgé de 52 ans, ancien économe de l'asile des Petits-Près demeurant à Versailles, 58 Avenue Saint-Cloud, Lucien Hjeaux, âgé de 44 ans, le directeur de l'asile et Noel Léon Caillard, âgé de 33 ans, économe à l'asile des Petits-Près.
Le premier procès-verbal a été rédigé le 24 novembre 1911, par le brigadier Claude Digot et Mathurin Berrest, gendarme à pied, de la brigade 138. Le second a été écrit le 27 novembre 1911 par Armand Deschamps, gendarme à cheval et Jean-Baptiste Chardonneaux, gendarme à pied, de la brigade 836.
Par conséquent, Jules Cotin, titulaire de deux lettres de félicitation pour acte de courage, bénéficie d'une médaille d'honneur de bronze pour belle actions le 20 mars 1912 qui lui est accordé par la Préfecture de Seine-et-Oise.
Source : Archives Départementales des Yvelines, Cote 3M5, 1926, consulté le mercredi 5 mars 2025.
